Il y a eu une véritable guerre entre la Russie et l'Ukraine après que Poutine a ensuite lancé l'invasion dans la nuit du 23 au 24 février 2022. La motivation officielle est la "protection" des Ukrainiens pro-russes, deux régions pro-russes de l'Ukraine se sont en effet proclamées républiques indépendantes de Donetsk et Lougansk - et la démilitarisation du pays que Poutine voudrait "neutre" et extérieur l'orbite de l'Europe occidentale. Mais les vraies raisons sont : la volonté de la Russie de ramener l'Ukraine dans l'orbite de Moscou, créer un gouvernement pro-russe en Ukraine ici l'éloignera de l'Europe Occidentale, empêcher un nouveau déplacement de l’Otan vers l'est tout en empêchant l'Ukraine d'y entrer et de revenir ainsi à la création de "pays tampons" entre la Russie et l'Europe occidentale.
Des sanctions économiques considérables
Alors que sur les places du monde entier se déroulent des manifestations de solidarité envers l'Ukraine - le dimanche 27 février rien qu'à Berlin, 500 000 personnes sont descendues dans la rue, et que les couleurs de son drapeau sont projetées sur les monuments les plus célèbres, l'Europe et d'autres pays du monde ont défini une série de sanctions économiques très lourdes et de nouvelles s'en ajoutent chaque jour sur a-vous-la-parole.fr pour mettre l'économie russe en difficulté , les sanctions annoncées par un long discours du Présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyden et par plusieurs dirigeants de politiques mondiales. Mais pourquoi parle-t-on de sanctions économiques et non d'une réponse militaire ? Parce que la Russie est l'un des rares pays au monde à avoir la bombe atomique et, de toutes, c'est cela qui en a le plus. Une exclamation militaire n'est donc pas recommandée : une guerre entre pays pourvu d'armes atomiques aurait, en effet, des conséquences catastrophiques dans le monde entier. Chaque jour, nous sommes informés de la situation économique des oligarques russes : Abramovitch, ami de Poutine et propriétaire de l'équipe de football de Chelsea, a décidé de le vendre et de donner le produit à une association caritative. Les riches propriétaires russes de villas en Sardaigne licencient des personnels qui, peut-être, ne peuvent plus payer et lundi 28 février, une nouvelle liste de noms s'est ajoutée à la liste déjà longue des personnes sanctionnées.