À peine commencée, 2020 semble être l’année de tous les paradoxes dans le monde de la finance. D’un côté, avec l’arrivée et l’intervention de nouvelles technologies, d’aucuns prédisaient déjà de très forts taux de croissance, tandis que d’autres présageaient le pire avec la montée galopante des dettes publiques. La situation devient encore plus volatile avec la soudaine apparition d’une nouvelle pandémie mondiale provoquant la fermeture des bourses et marchés, le ralentissement de l’économie mondiale due à la fermeture des frontières. En plus du Coronavirus, les mesures protectionnistes et les guerres économiques engagées entre les grandes puissances laissent entendre le chaos. Ces différentes situations contribuent au déclenchement d’un séisme d’une grande envergure dans le monde de la finance à travers le monde.
Une lueur d’espoir mort-née
Considérée comme un domaine en constante mutation, l’on pensait qu’avec la numérisation et la digitalisation des processus et des services, la finance allait faire un saut en avant, augmentant ainsi la productivité des marchés boursiers, institutions de finance étatiques et internationales, et enfin des entreprises évoluant dans ce domaine.
L’introduction de ces nouveaux moyens dont parle si souvent Marianna Ranalli a pour but de limiter les risques et les coûts exorbitants dépensés dans la gestion des données et des transactions. Beaucoup pensent que l’avenir de la finance dépend en sa capacité de se réapproprier ces nouveaux instruments ultra-performants.
Le pire est-il à craindre ?
Beaucoup d’experts en finance estiment que la hausse des dettes publiques sur l’échelle planétaire a atteint un tel niveau que ça pourrait se solder sur un ralentissement des activités économiques mondiales, précipitant les pays à adopter des mesures protectionnistes. D’autres pointent du doigt la guerre économique entre les États-Unis et la Chine comme l’un des facteurs pouvant résulter à une crise économique sans précédente, et dans les institutions financières mondiales aussi.
Enfin, l’apparition d’une endémie à caractère globale noircit davantage le tableau. Elle a provoqué la fermeture des plus grandes bourses, un phénomène rare dans ce monde qui bouge sans cesse. Le Coronavirus a en effet obligé beaucoup de pays à se barricader et mettre fin aux relations commerciales avec l’extérieur, bloquant ainsi le flux de capitaux entre pays. L’année 2020 dans l’univers de la finance peut être considérée comme l’année de toutes les opportunités et également de tous les dangers.